La ZSP, ses méthodes, ses moyens et ses objectifs
Lancement de la ZSP le 27 septembre.
Objectifs de cette réunion : A deux jours du lancement de la ZSP, expliquer les attendus des participants et habitants.
Cette ZSP consistera à prendre les problématiques à la racine : prostitution, proxénétisme, stupéfiants, dégradation de l’espace public, délinquance des mineurs
Pour le commissaire ce n’est pas uniquement une augmentation des forces de police qui permettra de résoudre les problèmes en profondeur. D’autres services interviennent également : douanes, URSSAF, services de la ville (inspecteur de la sécurité, commerce sur étalages) ainsi que d’autres services de police.
Madame El komri et le commissaire ont travaillé sur une démarche globale et de co construction. Ils ont déterminés 5 problématiques prioritaires sur lesquelles il y a nécessité de travailler :
- stupéfiants
- vols / violences (délinquances mineurs mais aussi vols à la tire et recels)
- racolage et prostitution (travail avec brigade proxénétisme, immeuble et appartement, de façon précise)
- vente à la sauvette
- commerce et nuisances induites par les commerces
Sur les 1100 commerces recensés, 300 posent problèmes.
Une réunion de suivi aura lieu tous les 3 mois.
La préfecture travaille sur un questionnaire qui sera réalisé tous les 6 mois à destination d’un panel d’habitants pour suivi : en cours d’élaboration.
Nos doutes
Notamment sur les problèmes de ventes à la sauvette. S’il s’agit bien de remonter à la racine des problèmes en coordonnant tous les services, nous pensons que la stratégie d’occupation de l’espace public par les forces de l’ordre a fait ses preuves d’octobre 2011 à février 2012 et a été saluée par les commerçants et habitants. Donc augmentation des effectifs requise. Nous pensons même que les deux angles, le terrain et les enquêtes doivent être menés de concert sans exclusive de l’un ou de l’autre.
Concernant une contribution suffisante de la Mairie et toujours sur le même sujet, nous nous interrogeons. Par exemple la benne qui est utilisée pour faire disparaître les cartons est à temps partielle de telle sorte que les sauvettes retrouvent le plus souvent leurs étalages intacts après le passage de la police et reprennent illico leur activité. Pourquoi ? Le coût ? Celui, à la fois financier et mental, de policiers mobilisés nous parait tout aussi important. Veut-on maintenir une vente à la sauvette à temps partiel ? Pourquoi ?
A la question posée sur l’alésienne du marché des 5 continents nous avons été renvoyés vers la responsable du commerce sur le 18ème. Ce que nous avons fait dans les jours suivants auprès de madame Afaf Gabelotaud.
Le travail d’enquête pour remonter les filières de prostitution ou de drogue doit-il avoir pour conséquence de fixer pendant des années le deal ou la prostitution sur un endroit (par exemple rue Léon) alors qu’on parle de zone prioritaire ? Est-ce la zone qui est prioritaire ou les habitants qui souffrent ?
Globalement quelque chose a été enclenché mais nous ne savons pas jusqu’où la Préfecture et la Mairie veulent aller ou plutôt, devrait-on dire, ne veulent pas aller.
En revanche on peut dire que madame El Khomri et monsieur Clouzeau sont réellement mobilisés. Mais jusqu’où pourront-ils ne pas aller ?
Observons et questionnons !
Collectif Château rouge Goutte d'or
Lancement de la ZSP le 27 septembre.
Objectifs de cette réunion : A deux jours du lancement de la ZSP, expliquer les attendus des participants et habitants.
Cette ZSP consistera à prendre les problématiques à la racine : prostitution, proxénétisme, stupéfiants, dégradation de l’espace public, délinquance des mineurs
Pour le commissaire ce n’est pas uniquement une augmentation des forces de police qui permettra de résoudre les problèmes en profondeur. D’autres services interviennent également : douanes, URSSAF, services de la ville (inspecteur de la sécurité, commerce sur étalages) ainsi que d’autres services de police.
Madame El komri et le commissaire ont travaillé sur une démarche globale et de co construction. Ils ont déterminés 5 problématiques prioritaires sur lesquelles il y a nécessité de travailler :
- stupéfiants
- vols / violences (délinquances mineurs mais aussi vols à la tire et recels)
- racolage et prostitution (travail avec brigade proxénétisme, immeuble et appartement, de façon précise)
- vente à la sauvette
- commerce et nuisances induites par les commerces
Sur les 1100 commerces recensés, 300 posent problèmes.
Une réunion de suivi aura lieu tous les 3 mois.
La préfecture travaille sur un questionnaire qui sera réalisé tous les 6 mois à destination d’un panel d’habitants pour suivi : en cours d’élaboration.
Nos doutes
Notamment sur les problèmes de ventes à la sauvette. S’il s’agit bien de remonter à la racine des problèmes en coordonnant tous les services, nous pensons que la stratégie d’occupation de l’espace public par les forces de l’ordre a fait ses preuves d’octobre 2011 à février 2012 et a été saluée par les commerçants et habitants. Donc augmentation des effectifs requise. Nous pensons même que les deux angles, le terrain et les enquêtes doivent être menés de concert sans exclusive de l’un ou de l’autre.
Concernant une contribution suffisante de la Mairie et toujours sur le même sujet, nous nous interrogeons. Par exemple la benne qui est utilisée pour faire disparaître les cartons est à temps partielle de telle sorte que les sauvettes retrouvent le plus souvent leurs étalages intacts après le passage de la police et reprennent illico leur activité. Pourquoi ? Le coût ? Celui, à la fois financier et mental, de policiers mobilisés nous parait tout aussi important. Veut-on maintenir une vente à la sauvette à temps partiel ? Pourquoi ?
A la question posée sur l’alésienne du marché des 5 continents nous avons été renvoyés vers la responsable du commerce sur le 18ème. Ce que nous avons fait dans les jours suivants auprès de madame Afaf Gabelotaud.
Le travail d’enquête pour remonter les filières de prostitution ou de drogue doit-il avoir pour conséquence de fixer pendant des années le deal ou la prostitution sur un endroit (par exemple rue Léon) alors qu’on parle de zone prioritaire ? Est-ce la zone qui est prioritaire ou les habitants qui souffrent ?
Globalement quelque chose a été enclenché mais nous ne savons pas jusqu’où la Préfecture et la Mairie veulent aller ou plutôt, devrait-on dire, ne veulent pas aller.
En revanche on peut dire que madame El Khomri et monsieur Clouzeau sont réellement mobilisés. Mais jusqu’où pourront-ils ne pas aller ?
Observons et questionnons !
Collectif Château rouge Goutte d'or