un peu de cartographie

Le marché de l'olive et le marché du poteau sont à moins d'un kilomètre des rues du quartier.
Il y a un marché deux fois par semaine sous le métro aérien.
Il y a un marché trois fois par semaine boulevard d'Ornano.
Il y a un carrefourmarket et un Dia boulevard barbes, un spar rue doudeauville, un franprix rue myrrha et rue ordener, un ed rue dejean, etc...

Tout cela pour dire qu'en termes d'approvisionnement, nous ne sommes pas trop à plaindre: il y a bien des quartiers dans Paris qui n'ont pas le choix que nous avons.

Ces considérations cartographiques m'amènent à être un peu perplexe sur la viabilité économique de commerces qui fourniraient des produits d'une qualité supérieure à ce que l'on trouve rue Dejean.
Certes il y a un nouveau fleuriste et un marchand de chaussures rue doudeauville. Mais j'attends avec curiosité le résultat de leur deuxième année d'activité, lorsqu'ils auront payé les différentes charges inhérentes à un commerce.
Et je ne suis pas sûre que les amateurs de fromages affinés soient suffisamment nombreux pour faire vivre un fromager.

Les deux marchés (olive + poteau) sont entre 0,8 et 1,0 Km selon ou on habite dans notre quartier, et ça c'est trop loin (et surtout pas dans notre quartier). Pour moi la limite est de 400m maxi 500m.

Pour ce qui concerne les marchés sous la métro Barbes et celui bvd Ornano: il ne peuvent pas remplacer un bon boucher, ou par exemple une cremerie. J'aimerais bien avoir des commerces qui sont overt chaque jour.
Par exemple je travaille de 9h à 19h, et après avoir amené les enfants à l'école il me reste pas le temps pour aller faire mes courses au marché.

Je pense un artisan aurais assez des clients si il amene une personnalité fraiche et gagnante Voir la boulangerie TEMBELY, qui c'est installé au milieu de plusieurs boulangeries.
Ca serait à nous de faire le marketing

Les consommateurs de pain sont extrêmement nombreux. On peut donc raisonnablement espérer faire vivre une nouvelle boulangerie comme Tembely.
Cela dit, comme pour le fleuriste de la rue doudeauville, il faut attendre au minimum deux ans pour déterminer si un commerce a réussi son implantation locale.

C'est vrai qu'un artisan accueillant et avenant attirera les clients. Mais passé le premier moment de curiosité, la volonté de soutenir l'entreprise risque de se heurter assez vite aux problèmes économiques, surtout en ces temps de crise.

Prenons l'exemple du fleuriste: 7€ pour un pot de bruyère qu'on trouve à 5€ un peu plus loin, la sympathie trouve vite ses limites...

Et pour les crémiers/fromagers, celui de la rue dejean n'est pas le seul qui ait disparu: il y avait aussi une petite boutique rue ordener, presque à l'angle de Barbes, qui proposait de très bons produits.
Aujourd'hui "fromages et ramages", ouvert en 2009 rue ramey, semble avoir trouvé son régime de croisière. Mais ce n'était pas gagné au départ, même si le lieu s'y prétait bien!

Oui, c'est vrai, on a peut être la tendance d'être trop optimiste - - - mais essayons, si on réalise qu'il y a une demande, pourquoi pas essayer de trouver un artisan qui a envie de venir.
Si il y de la volonté on peux au moins essayer, non?