Parfois un groupe de CRS oisivement adossé à son camion au métro Chateau Rouge, peut avoir le même genre de réflexions idiotes et machistes que les bandes de jeunes qui s'amusent à importuner les passantes.
Hier rue Poulet (partie Goutte d'Or) j'ai dû comme d'habitude marcher sur la route car les trottoirs étaient pleins à craquer de vendeurs à la sauvette (Samsung Galaxy volés, ceintures, pacotilles en tous genres, arachides...). je me retrouve à passer à côté dudit groupe de CRS occupés à me reluquer d'un air lubrique, depuis bien 10 mètres que j'avançais vers eux.
Pendant ce temps-là les vendeurs de "galaxy galaxy galaxy...", "maïs maïs..." ou encore de "ceintchure ceintchure ceintchure..". obstruaient toujours le trottoir à 3mètres d'eux.
Se croyant discret, l'un d'entre eux a lancé à mon passage un "vous vous êtes trompée d'quartier mad'moiselle" (rires gras - moi et mes copains, on rigole bien haha) sur un ton qui m'a fait me rappeler les pervers que l'on croise toutes (oui, nous, femmes) dans les rues de Paris avec leur "CharmoOÔôonte" ou ben "wesh tranquille la misssss...?"
Habituée à ne rien dire en général, de peur de subir les représailles d'un groupe d'hommes en tant que passante seule, j'ai finalement au bout d'un quart de seconde réflexion, décidé de m'arrêter, me retourner et de lui lancer un "Pardon?" le flic ne se retourne pas (mince, grillé..)
- PARDON?? Excusez-moi Monsieur
Le CRS se retourne vers moi, tout penaud
- Oui?
- Vous m'avez adressé la parole?
- heu.. mmhmmnon..
- Ha bon, j'ai cru que vous m'aviez dit quelque chose.
Regard fuyant, fautif, venant s'échouer sur ses rangers...
J'ai eu envie de lui dire "Moi je suis du quartier donc je ne me suis aucunement trompée de chemin. En revanche pourquoi me dites-vous ça? Vous connaissez un quartier spécial pour blondes? Et vous? Vous faites quoi ici au juste?" et lui déballer toutes les incivilités dont je suis témoin dans mon quartier depuis quelques années, celles-ci ayant encore lieu à cet instant-même sous ses yeux et les miens.
Et puis non.. j'ai tourné les talons, l'art de la répartie n'étant malheureusement pas toujours mon fort.
J'ai donc rongé mon frein sur le reste du trajet qu'il me restait à faire. Comme d'habitude.
Je tiens à préciser qu'outre le ton humoristique que j'ai choisi pour vous raconter cette histoire, cela reste un comportement que je juge inacceptable.
Il y a moins d'une semaine en sortant du métro et à l'endroit-même où se sont déroulés les faits relatés plus haut, un homme m'a attirée vers lui de force à des fins que j'ignore et dont je m'estime heureuse d'ignorer à ce jour. J'ai pu m'en dépêtrer en hurlant, ce qui l'a découragé à persévérer dans son entreprise.
Il y a deux ans, je me suis fait frapper sur le quai du métro par un fou qui n'avait pas digéré le fait que je ne veuille pas aller boire un café avec lui. Ce jour-là, les CRS étaient dans leur camion à la sortie. Et toujours pas là où il fallait.
Le comportement des CRS d'hier sous-entendait comme une sorte de "hé la blondasse, ne va pas pleurer chez nous si tu te fais agresser ici, t'avais qu'à pas faire l'aventurière et te tromper de quartier"
Hier rue Poulet (partie Goutte d'Or) j'ai dû comme d'habitude marcher sur la route car les trottoirs étaient pleins à craquer de vendeurs à la sauvette (Samsung Galaxy volés, ceintures, pacotilles en tous genres, arachides...). je me retrouve à passer à côté dudit groupe de CRS occupés à me reluquer d'un air lubrique, depuis bien 10 mètres que j'avançais vers eux.
Pendant ce temps-là les vendeurs de "galaxy galaxy galaxy...", "maïs maïs..." ou encore de "ceintchure ceintchure ceintchure..". obstruaient toujours le trottoir à 3mètres d'eux.
Se croyant discret, l'un d'entre eux a lancé à mon passage un "vous vous êtes trompée d'quartier mad'moiselle" (rires gras - moi et mes copains, on rigole bien haha) sur un ton qui m'a fait me rappeler les pervers que l'on croise toutes (oui, nous, femmes) dans les rues de Paris avec leur "CharmoOÔôonte" ou ben "wesh tranquille la misssss...?"
Habituée à ne rien dire en général, de peur de subir les représailles d'un groupe d'hommes en tant que passante seule, j'ai finalement au bout d'un quart de seconde réflexion, décidé de m'arrêter, me retourner et de lui lancer un "Pardon?" le flic ne se retourne pas (mince, grillé..)
- PARDON?? Excusez-moi Monsieur
Le CRS se retourne vers moi, tout penaud
- Oui?
- Vous m'avez adressé la parole?
- heu.. mmhmmnon..
- Ha bon, j'ai cru que vous m'aviez dit quelque chose.
Regard fuyant, fautif, venant s'échouer sur ses rangers...
J'ai eu envie de lui dire "Moi je suis du quartier donc je ne me suis aucunement trompée de chemin. En revanche pourquoi me dites-vous ça? Vous connaissez un quartier spécial pour blondes? Et vous? Vous faites quoi ici au juste?" et lui déballer toutes les incivilités dont je suis témoin dans mon quartier depuis quelques années, celles-ci ayant encore lieu à cet instant-même sous ses yeux et les miens.
Et puis non.. j'ai tourné les talons, l'art de la répartie n'étant malheureusement pas toujours mon fort.
J'ai donc rongé mon frein sur le reste du trajet qu'il me restait à faire. Comme d'habitude.
Je tiens à préciser qu'outre le ton humoristique que j'ai choisi pour vous raconter cette histoire, cela reste un comportement que je juge inacceptable.
Il y a moins d'une semaine en sortant du métro et à l'endroit-même où se sont déroulés les faits relatés plus haut, un homme m'a attirée vers lui de force à des fins que j'ignore et dont je m'estime heureuse d'ignorer à ce jour. J'ai pu m'en dépêtrer en hurlant, ce qui l'a découragé à persévérer dans son entreprise.
Il y a deux ans, je me suis fait frapper sur le quai du métro par un fou qui n'avait pas digéré le fait que je ne veuille pas aller boire un café avec lui. Ce jour-là, les CRS étaient dans leur camion à la sortie. Et toujours pas là où il fallait.
Le comportement des CRS d'hier sous-entendait comme une sorte de "hé la blondasse, ne va pas pleurer chez nous si tu te fais agresser ici, t'avais qu'à pas faire l'aventurière et te tromper de quartier"