Après un début de ZSP pourtant prometteur, les ventes à la sauvette prospèrent plus que jamais sur le triangle Dejean/Poulet/Poissonniers.
Ces vendeurs(es) ne se contentent pas aujourd’hui d’écouler leurs marchandises mais ils obstruent les trottoirs des rues Poulet et Poissonniers en toute liberté ou barrent complètement et sciemment l’accès de la rue Dejean par leurs étals de carton.
Le problème n’est pas technique puisque par deux fois, l’une avec monsieur Michel Gaudin l’autre plus récemment avec monsieur Bernard Boucault, la démonstration a été faite que la préfecture pouvait réussir à juguler quand elle le voulait, en y mettant les moyens nécessaires, cette préemption de l’espace public.
A travers une lettre pétition qui circule actuellement dans le quartier nous en sommes donc venus à poser publiquement la question de savoir pourquoi les pouvoirs publics avaient progressivement abandonné leurs interventions sur ces axes majeures donnant accès au métro et quelle sorte d’autorité avait pu les freiner en sous main.
Les réponses à ces deux questions nous n’avons pas tardé à les obtenir lors de la réunion de bilan qui s’est tenue à la Mairie le 2 juillet 2013 en écoutant sur ce sujet les explications embarrassées de monsieur Bernard Boucault, préfet de police de Paris, (ancien Directeur de Cabinet de monsieur Vaillant quand il était ministre de l’Intérieur) puis les surprenantes déclarations publiques d’amitiés du Maire du 18ème à l’endroit d’un opposant farouche à cette ZSP.
Ce monsieur, cet opposant, n’est pas à lui tout seul l’obstacle mais il est bien représentatif de personnalités ou associatifs prêchant la soumission des habitants au chaos qui nous accable jour après jour avec des arguments compassionnels à sens unique.
De là à penser que le maire du XVIIIe serait sensible à certaines sirènes et pas à d’autres, nous pouvons légitimement nous interroger.
En reniant, sans vouloir le dire ouvertement, des engagements pris dans le cadre de cette ZSP nous pouvons penser que les pouvoirs publics, municipalité et préfecture, n’ont pas pris la mesure de la terrible déconvenue qu’ils imposent aux habitants de ce quartier à 9 mois des municipales.
Ceci est d’autant plus étonnant que la plupart des gens concernés enragent de l’occupation massive et agressive de l’espace publique par les membres de ces réseaux de trafiquants mais ne serait pas opposé pour autant à une solution alternative rapide qui satisfasse tout le monde.
C’est ainsi que conscients de ce ressenti des riverains les Collectifs signataires déclarent en conclusion de la lettre pétition :
« Aujourd’hui nous pensons qu’il devient indispensable de prendre les mesures qu’impose cette situation qui perdure, s’aggrave et devient anxiogène pour les habitants et même certains commerçants en perte de nombreux clients du quartier. Des choix s’imposent peut-être : soit les réseaux de sauvettes enfreignent la loi et leur éloignement est du ressort de la force publique, soit la Mairie les prend en charge en leur trouvant un lieu qui ne serait pas l’arlésienne du « marché des 5 continents » pour qu’ils effectuent leurs ventes sans obstruer l’espace public (il est vrai que cela peut être délicat puisque pour la plupart il s’agit de la vente de copie de marques).
Quoi qu’il en soit les habitants ne doivent pas continuer de pâtir plus longtemps des indécisions et de demi mesures visant à ne pas heurter les quelques opposants à la ZSP ni continuer à subir la préemption et l’obstruction de l’espace public à des fins privées. »
Ce 2 juillet, point d’étape ou bilan de la ZSP, nous n’avons obtenus aucune réponse ni dans un sens ni dans un autre si ce n’est l’arlésienne du "marché des 5 continents" ou "gare des mines" dont le concept et la réalisation, toutefois très hypothétique, ne sont pas destinés à répondre au problème des ventes à la sauvette.
Pendant ce temps chacun constate aujourd’hui concrètement sur le terrain que pour ces ventes à la sauvette c’est plus que jamais quartier libre.
Ces vendeurs(es) ne se contentent pas aujourd’hui d’écouler leurs marchandises mais ils obstruent les trottoirs des rues Poulet et Poissonniers en toute liberté ou barrent complètement et sciemment l’accès de la rue Dejean par leurs étals de carton.
Le problème n’est pas technique puisque par deux fois, l’une avec monsieur Michel Gaudin l’autre plus récemment avec monsieur Bernard Boucault, la démonstration a été faite que la préfecture pouvait réussir à juguler quand elle le voulait, en y mettant les moyens nécessaires, cette préemption de l’espace public.
A travers une lettre pétition qui circule actuellement dans le quartier nous en sommes donc venus à poser publiquement la question de savoir pourquoi les pouvoirs publics avaient progressivement abandonné leurs interventions sur ces axes majeures donnant accès au métro et quelle sorte d’autorité avait pu les freiner en sous main.
Les réponses à ces deux questions nous n’avons pas tardé à les obtenir lors de la réunion de bilan qui s’est tenue à la Mairie le 2 juillet 2013 en écoutant sur ce sujet les explications embarrassées de monsieur Bernard Boucault, préfet de police de Paris, (ancien Directeur de Cabinet de monsieur Vaillant quand il était ministre de l’Intérieur) puis les surprenantes déclarations publiques d’amitiés du Maire du 18ème à l’endroit d’un opposant farouche à cette ZSP.
Ce monsieur, cet opposant, n’est pas à lui tout seul l’obstacle mais il est bien représentatif de personnalités ou associatifs prêchant la soumission des habitants au chaos qui nous accable jour après jour avec des arguments compassionnels à sens unique.
De là à penser que le maire du XVIIIe serait sensible à certaines sirènes et pas à d’autres, nous pouvons légitimement nous interroger.
En reniant, sans vouloir le dire ouvertement, des engagements pris dans le cadre de cette ZSP nous pouvons penser que les pouvoirs publics, municipalité et préfecture, n’ont pas pris la mesure de la terrible déconvenue qu’ils imposent aux habitants de ce quartier à 9 mois des municipales.
Ceci est d’autant plus étonnant que la plupart des gens concernés enragent de l’occupation massive et agressive de l’espace publique par les membres de ces réseaux de trafiquants mais ne serait pas opposé pour autant à une solution alternative rapide qui satisfasse tout le monde.
C’est ainsi que conscients de ce ressenti des riverains les Collectifs signataires déclarent en conclusion de la lettre pétition :
« Aujourd’hui nous pensons qu’il devient indispensable de prendre les mesures qu’impose cette situation qui perdure, s’aggrave et devient anxiogène pour les habitants et même certains commerçants en perte de nombreux clients du quartier. Des choix s’imposent peut-être : soit les réseaux de sauvettes enfreignent la loi et leur éloignement est du ressort de la force publique, soit la Mairie les prend en charge en leur trouvant un lieu qui ne serait pas l’arlésienne du « marché des 5 continents » pour qu’ils effectuent leurs ventes sans obstruer l’espace public (il est vrai que cela peut être délicat puisque pour la plupart il s’agit de la vente de copie de marques).
Quoi qu’il en soit les habitants ne doivent pas continuer de pâtir plus longtemps des indécisions et de demi mesures visant à ne pas heurter les quelques opposants à la ZSP ni continuer à subir la préemption et l’obstruction de l’espace public à des fins privées. »
Ce 2 juillet, point d’étape ou bilan de la ZSP, nous n’avons obtenus aucune réponse ni dans un sens ni dans un autre si ce n’est l’arlésienne du "marché des 5 continents" ou "gare des mines" dont le concept et la réalisation, toutefois très hypothétique, ne sont pas destinés à répondre au problème des ventes à la sauvette.
Pendant ce temps chacun constate aujourd’hui concrètement sur le terrain que pour ces ventes à la sauvette c’est plus que jamais quartier libre.