Lors de la réunion de bilan de la ZSP du 2 juillet monsieur Vaillant n'a pas souhaité s'attarder sur l'idée d'utiliser le dispositif Vital'quartier pour varier l'offre commerciale à la Goutte d'or.
Ce dispositif existe bel et bien sur plusieurs quartiers Parisiens par acquisition de pieds d'immeubles ou de baux commerciaux.
Mais pour la Goutte d'or, c'est la portion congrue à part deux ou trois commerces ayant bénéficié de ce dispositif d’acquisition de pieds d'immeubles du privé la plupart des boutiques continuent de dériver vers le mono commerce
Pourtant il y a fort à parier que cela aurait été une contribution très importante à la réussite de cette ZSP.
C’est la SEMAEST qui a reçu délégation de la Ville sur l’acquisition de mur ou de baux commerciaux pour diversifier l’offre commerciale et qui sur notre quartier s’est plutôt contentée d’agir sur les bailleurs sociaux en délaissant ceux du privé qui restent pourtant les plus nombreux.
Nous avions rencontré madame Afaf Gabelotaud pour lui proposer quelques unes de ces idées d'action sur les propriétaires de murs et de baux dans le privé mais nous n’avons pas été entendus. Elle nous avait curieusement opposé l’argument de contribuables parisiens qui ne verraient pas d’un bon œil de payer pour les commerces de la Goutte d’or, une petite partie de la Ville.
Est-ce que les gens de la Goutte d'or seraient d'une espèce particulière pour ne pas avoir droit à bénéficier pleinement de ce genre de dispositif ?
Voici un lien présentant ce qui a été fait sur plusieurs quartier : http://www.semaest.fr/sites/default/files/guidevitalquartier.pdf
Puis un lien du document "LA REVITALISATION DES COMMERCES
DE PROXIMITÉ PAR LA VILLE DE PARIS Bilan d’étape Novembre 2006" :
http://www.apur.org/sites/default/files/documents/APBROAPU358.pdf
Et pour ceux qui n'auraient pas le temps quelques extraits :
P26
La stratégie mise en œuvre
L’équipe dédiée à l’opération « Vital’Quartier » se compose d’une dizaine de personnes : un directeur, un responsable opérationnel, cinq « vigies », un responsable études et deux assistants.
Les « vigies » assurent les actions de veille d’information et de promotion des locaux commerciaux, d’activités et de services de proximité de la SEMAEST. Ce métier de « vigie » étant nouveau, il n’existe pas encore de formation spécifique. Il nécessite des compétences en négociation immobilière et en développement économique et commercial.
En pratique, les six secteurs définis dans la convention sont étudiés par cinq « vigies » réparties deux par deux, mis à part pour les secteurs Belleville et Fontaine au Roi. Chaque binôme a en charge deux secteurs, regroupés comme suit :
• Saint-Denis/Beaubourg-Temple ;
• Sedaine-Popincourt/Daumesnil-Montgallet.
Comme le stipule la convention, leur action revêt trois aspects :
• assurer la présence sur le terrain, l’écoute et la communication de l’ensemble des acteurs ;
• effectuer la collecte d’information sur les mutations commerciales ;
• mettre en œuvre de façon opérationnelle la mission par l’acquisition et les cessions de droit au bail.
Repérer les locaux
L’action de terrain des « vigies » est primordiale pour assurer la veille commerciale dans la mesure où elle permet la collecte d’information sur les mutations commerciales. En pratique, plusieurs fois par semaine, les « vigies » sont sur le terrain et rencontrent des acteurs du monde commercial : les commerçants, les représentants des regroupements d’associations, les agences immobilières... de manière à s’informer sur les projets des commerçants et à anticiper les mutations éventuelles.
Les « vigies » doivent particulièrement bien connaître leur secteur et notamment l’implantation
des commerces afin de déterminer les besoins commerciaux ultérieurs. Le repérage de la signalétique immobilière est également une part importante de la mission de veille des « vigies ».
Régulièrement, des habitants ou des membres des associations locales signalent des locaux commerciaux vacants en cours de cession, aux élus et aux associations d’habitants et de commerçants. Ces derniers transmettent alors ces signalements à la SEMAEST dont l’action vise alors à étudier le devenir de ces locaux qui sont souvent des dossiers sensibles, du fait de leur positionnement ou de l’utilité de l’activité mise en cause.
Une fois connues, les cessions sont regroupées dans un fichier recensant un descriptif de chaque local pour permettre une mise en relation rapide des propriétaires avec les candidats locataires qui ont pris contact avec la SEMAEST.
Pour rendre compte de l’avancée de la mission, un Comité de Pilotage présidé par Madame Lyne Cohen-Solal, Adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce et de l’artisanat, a lieu deux fois par an
P27
Sensibiliser les bailleurs sociaux
Parmi les locaux vacants des secteurs « politique de la ville », certains appartiennent à des bailleurs sociaux. Or, pour ces derniers, la question de la commercialisation de ces locaux n’est pas toujours prioritaire. En effet une caution de l’ordre d’un an de loyer peut être demandée comme garantie. Cette exigence rend difficile la mobilisation des fonds nécessaires à l’implantation d’un futur commerçant. Pour y remédier, la SEMAEST a essayé de signer une convention avec l’OPAC, principal propriétaire des locaux dans les six secteurs, dans un but d’action concertée sur l’attribution des locaux commerciaux, mais aucun engagement n’a encore été pris.
Choisir le type d’intervention
L’acquisition
Dans le cadre de la Convention Publique d’Aménagement, le droit de préemption urbain a été délégué à la SEMAEST afin que celle-ci puisse acquérir des locaux commerciaux en pied d’immeubles. Ainsi, dans la pratique, la Direction de l’Urbanisme (DU) transmet les Déclarations d’Intentions d’Aliéner (DIA) reçues pour chaque promesse de vente signée. La SEMAEST a alors deux mois, à réception de la DIA, pour préempter ou non.
Bien que bénéficiaire du droit de préemption, la SEMAEST privilégie l’achat à l’amiable, dit de gré à gré. En effet, la préemption est un mode d’acquisition particulièrement contraignant pour la SEMAEST, et pour l’acquéreur, car elle remet en cause son projet.
P28
• l’avis des Maires d’arrondissement.La prise à bail
La SEMAEST a également la possibilité de prendre à bail un local, puis de le sous-louer avec l’accord du propriétaire ou de le céder. Les critères de sélection des locaux à prendre à bail concernent l’activité présente afin de l’évincer ou de la soutenir, le positionnement du local par rapport
aux « micro secteurs » et par rapport à la rue, ainsi que le montant du loyer.
Ce type d’intervention est peu utilisé dans la mesure où il s’avère
Ce dispositif existe bel et bien sur plusieurs quartiers Parisiens par acquisition de pieds d'immeubles ou de baux commerciaux.
Mais pour la Goutte d'or, c'est la portion congrue à part deux ou trois commerces ayant bénéficié de ce dispositif d’acquisition de pieds d'immeubles du privé la plupart des boutiques continuent de dériver vers le mono commerce
Pourtant il y a fort à parier que cela aurait été une contribution très importante à la réussite de cette ZSP.
C’est la SEMAEST qui a reçu délégation de la Ville sur l’acquisition de mur ou de baux commerciaux pour diversifier l’offre commerciale et qui sur notre quartier s’est plutôt contentée d’agir sur les bailleurs sociaux en délaissant ceux du privé qui restent pourtant les plus nombreux.
Nous avions rencontré madame Afaf Gabelotaud pour lui proposer quelques unes de ces idées d'action sur les propriétaires de murs et de baux dans le privé mais nous n’avons pas été entendus. Elle nous avait curieusement opposé l’argument de contribuables parisiens qui ne verraient pas d’un bon œil de payer pour les commerces de la Goutte d’or, une petite partie de la Ville.
Est-ce que les gens de la Goutte d'or seraient d'une espèce particulière pour ne pas avoir droit à bénéficier pleinement de ce genre de dispositif ?
Voici un lien présentant ce qui a été fait sur plusieurs quartier : http://www.semaest.fr/sites/default/files/guidevitalquartier.pdf
Puis un lien du document "LA REVITALISATION DES COMMERCES
DE PROXIMITÉ PAR LA VILLE DE PARIS Bilan d’étape Novembre 2006" :
http://www.apur.org/sites/default/files/documents/APBROAPU358.pdf
Et pour ceux qui n'auraient pas le temps quelques extraits :
P26
La stratégie mise en œuvre
L’équipe dédiée à l’opération « Vital’Quartier » se compose d’une dizaine de personnes : un directeur, un responsable opérationnel, cinq « vigies », un responsable études et deux assistants.
Les « vigies » assurent les actions de veille d’information et de promotion des locaux commerciaux, d’activités et de services de proximité de la SEMAEST. Ce métier de « vigie » étant nouveau, il n’existe pas encore de formation spécifique. Il nécessite des compétences en négociation immobilière et en développement économique et commercial.
En pratique, les six secteurs définis dans la convention sont étudiés par cinq « vigies » réparties deux par deux, mis à part pour les secteurs Belleville et Fontaine au Roi. Chaque binôme a en charge deux secteurs, regroupés comme suit :
• Saint-Denis/Beaubourg-Temple ;
• Sedaine-Popincourt/Daumesnil-Montgallet.
Comme le stipule la convention, leur action revêt trois aspects :
• assurer la présence sur le terrain, l’écoute et la communication de l’ensemble des acteurs ;
• effectuer la collecte d’information sur les mutations commerciales ;
• mettre en œuvre de façon opérationnelle la mission par l’acquisition et les cessions de droit au bail.
Repérer les locaux
L’action de terrain des « vigies » est primordiale pour assurer la veille commerciale dans la mesure où elle permet la collecte d’information sur les mutations commerciales. En pratique, plusieurs fois par semaine, les « vigies » sont sur le terrain et rencontrent des acteurs du monde commercial : les commerçants, les représentants des regroupements d’associations, les agences immobilières... de manière à s’informer sur les projets des commerçants et à anticiper les mutations éventuelles.
Les « vigies » doivent particulièrement bien connaître leur secteur et notamment l’implantation
des commerces afin de déterminer les besoins commerciaux ultérieurs. Le repérage de la signalétique immobilière est également une part importante de la mission de veille des « vigies ».
Régulièrement, des habitants ou des membres des associations locales signalent des locaux commerciaux vacants en cours de cession, aux élus et aux associations d’habitants et de commerçants. Ces derniers transmettent alors ces signalements à la SEMAEST dont l’action vise alors à étudier le devenir de ces locaux qui sont souvent des dossiers sensibles, du fait de leur positionnement ou de l’utilité de l’activité mise en cause.
Une fois connues, les cessions sont regroupées dans un fichier recensant un descriptif de chaque local pour permettre une mise en relation rapide des propriétaires avec les candidats locataires qui ont pris contact avec la SEMAEST.
Pour rendre compte de l’avancée de la mission, un Comité de Pilotage présidé par Madame Lyne Cohen-Solal, Adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce et de l’artisanat, a lieu deux fois par an
P27
Sensibiliser les bailleurs sociaux
Parmi les locaux vacants des secteurs « politique de la ville », certains appartiennent à des bailleurs sociaux. Or, pour ces derniers, la question de la commercialisation de ces locaux n’est pas toujours prioritaire. En effet une caution de l’ordre d’un an de loyer peut être demandée comme garantie. Cette exigence rend difficile la mobilisation des fonds nécessaires à l’implantation d’un futur commerçant. Pour y remédier, la SEMAEST a essayé de signer une convention avec l’OPAC, principal propriétaire des locaux dans les six secteurs, dans un but d’action concertée sur l’attribution des locaux commerciaux, mais aucun engagement n’a encore été pris.
Choisir le type d’intervention
L’acquisition
Dans le cadre de la Convention Publique d’Aménagement, le droit de préemption urbain a été délégué à la SEMAEST afin que celle-ci puisse acquérir des locaux commerciaux en pied d’immeubles. Ainsi, dans la pratique, la Direction de l’Urbanisme (DU) transmet les Déclarations d’Intentions d’Aliéner (DIA) reçues pour chaque promesse de vente signée. La SEMAEST a alors deux mois, à réception de la DIA, pour préempter ou non.
Bien que bénéficiaire du droit de préemption, la SEMAEST privilégie l’achat à l’amiable, dit de gré à gré. En effet, la préemption est un mode d’acquisition particulièrement contraignant pour la SEMAEST, et pour l’acquéreur, car elle remet en cause son projet.
P28
• l’avis des Maires d’arrondissement.La prise à bail
La SEMAEST a également la possibilité de prendre à bail un local, puis de le sous-louer avec l’accord du propriétaire ou de le céder. Les critères de sélection des locaux à prendre à bail concernent l’activité présente afin de l’évincer ou de la soutenir, le positionnement du local par rapport
aux « micro secteurs » et par rapport à la rue, ainsi que le montant du loyer.
Ce type d’intervention est peu utilisé dans la mesure où il s’avère
Dernière édition par goutte le Mar 9 Juil - 7:45, édité 2 fois