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    compte rendu de réunion du 30 novembre

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    Messages : 85
    Date d'inscription : 04/07/2012

    compte rendu de réunion du 30 novembre Empty compte rendu de réunion du 30 novembre

    Message  Admin Jeu 6 Déc - 13:14

    Participants à la réunion :
    Afaf Gabelotaud, adjointe au Maire, chargée du Commerce de l'artisanat et du développement économique.
    Nadège Dupont, chargée de mission.
    Claude Sauton, Lydie Fichaux, Christine Nemarq, collectif Château-Rouge-Goutte d'Or.
    Christian Rajaud, collectif Châteaubouge.

    Le sujet de la réunion est le commerce dans le quartier et principalement le manque de mixité commerciale. Toutes nos remarques sont connues par la Mairie.

    Nous parlons d'abord des efforts de la Mairie avec le parc des commerces dans les immeubles sociaux. Nous nous accordons à reconnaître un effort de la Mairie sur ce parc.


    Evolution du quartier en terme commercial.
    Une enquête de terrain du cabinet D2H a servi de base à la politique commerciale. Des concentrations commerciales qui permettent de dynamiser chaque partie du quartier ont été définies.

    Rue Cavé et rue Léon, des activités culturelles.
    Rue Dejean et rue de Suez, un pôle alimentaire.
    Rue Myrha et rue Stephenson, un second pôle alimentaire.
    Eglise St-Bernard et rue des Gardes, de la mode et de l'artisanat.
    Barbès et Bd de la Chapelle, des services tertiaires, d'économie sociale et solidaire.
    Rue Marcadet, il a été recherché des commerces « calmes » (cordonnier, architecte, …).


    Le programme de rénovation commerciale.
    Un important programme démarré en 2009 et qui s'achèvera en 2016 prévoit de créer 61 nouveaux commerces.

    Techniquement, la ville récupère les locaux et en cède la gestion à la Semaest (presque tous les locaux commerciaux du parc social sont gérées par elle).

    Une commission est chargée de l'attribution. Cette commission est composé de représentants de la Mairie, de la CCIP (chambre de Commerce et d'Industrie de Paris), de l'ADIE, de la région, du préfet, des bailleurs sociaux, des équipes de développement local, des commerçants, des Conseil de Quartier. Ils étudient les dossiers des demandeurs d'un point de vue de l'intérêt du quartier plus que d'un point de vue de rentabilité pure.

    A ce propos, il semble que le représentant du CQ à la commission d'attribution ne soit pas très présent. Nous souhaitons le remplacer par quelqu'un plus assidu, voire par des habitants des rues concernées même s'ils ne sont pas membres des Conseils de Quartier.

    Cette procédure d'attribution évite l'effet de remplissage qui avait lieu avant, quand les bailleurs ne choisissaient qu'en fonction du rendement financier. Elle permet de diversifier l'offre commerciale.

    Les prix sont les mêmes que dans le domaine privé (190 à 250 € le m2, jusqu'à 700€ Bd Barbès). Quelques locaux, choisis dans des immeubles plus anciens du parc, et donc déjà amortis financièrement, sont gardés à des prix plus bas pour des associations.

    Les prix du marché restent élevés, donc il est difficile de faire baisser les bailleurs. Sauf dans le cas de vacances importantes, ce qui n'est pas le cas de Château-Rouge et Goutte d'Or.

    Il n'y a pas de pas de porte, ni de fond de commerce à payer, l'accès en est donc facilité. Il n'y a pas d'aides aux commerçants, sauf une éventuelle franchise de loyer pour effectuer des travaux au départ.

    Claude Sauton fait remarquer qu'il est dommage que les loyers ne puissent pas être aidés.

    Mais tout ça ne concerne que les bailleurs « publics ».


    Les bailleurs privés.
    Il est très difficile de convaincre les bailleurs privés, car la demande est forte, et le plus souvent, le commerçant partant propose un autre commerçant. Ce qui signifie donc pour les zones les moins pourvues en habitat social un renouvellement des commerces sans changement pour les habitants.

    Il semble aussi que les commerçants gagnent bien leurs vies. Même si la clientèle est nombreuse, il est évident que, pour de nombreux commerces, ce n'est pas uniquement la vente des produits qui permet de faire de si beaux bénéfices. La revente aux vendeurs à la sauvette, voire le blanchiment d'argent est sans doute fréquent. Cela expliquerait les cas de paiements des loyers en liquide que nous ont signalés des membres de Châteaubouge.


    Nous souhaitons proposer aux bailleurs privés d'entrer dans un cercle vertueux, dont les détails restent à définir, à travers une charte pour le retour de la mixité commerciale.

    Que pourrait gagner le bailleur ?
    • une garantie sur loyers impayés.

    • une aide à la mise aux normes de son bien.

    • une valorisation à terme de son bien si le quartier évolue.


    Que devrait faire le bailleur ?
    • accepter un choix de locataire.

    • accepter de faire un effort sur le loyer, du moins pour une période.


    Que pourrait gagner le commerçant ?
    • une aide au démarrage.

    • une installation dans un quartier peu concurrentiel.

    • une présence dans un quartier en développement.


    Que devrait faire le commerçant ?
    • vendre ou fabriquer des produits de qualité.


    Que pourraient gagner les habitants ?
    • une variété de l'offre commerciale.

    • des commerces de proximité.

    • une amélioration du quartier.


    Que devraient faire les habitants ?
    • s'engager moralement à utiliser les services du commerçant.

    • lui faire de la publicité dans le quartier.


    Que pourrait gagner la mairie ?
    • une amélioration du quartier.

    • un gain de mixité commerciale.

    • moins de dépenses de nettoyage.


    Que devrait faire la mairie ?
    • trouver un commerçant correspondant au local et aux besoins des habitants.

    • aider d'une manière ou d'une autre le commerçant et le bailleur.



    Malheureusement, il semble difficile de trouver un axe pour investir de l'argent public dans du commerce privé. Même les économies en propreté, sécurité, etc... ne semblent pas un argument de poids.

    Néanmoins, certains bailleurs que nous avons contactés se sont déjà montrés disposés à faire des efforts si une politique de véritable mixité commerciale se met en place.


    Dans un premier temps, nous proposons de fournir à la Mairie une liste des bailleurs privés du quartier.

    En travaillant avec la Mairie, qui pourrait mettre en place une opération de communication, et en utilisant des arguments simples (ZSP, amélioration de l'état du quartier, et donc du prix des biens immobiliers,...), nous pouvons essayer de convaincre certains bailleurs (ceux dont les locataires posent des problèmes) de choisir leurs locataires en accord avec la Mairie, qui leur donnerait accès à une liste de commerçants intéressés pour venir dans le quartier.


    Le (mythe du) marché des 5 continents.
    L'ancienne Gare des Mines, propriété de la ville de Paris, est pressentie pour accueillir le futur marché des 5 continents. Un appel à marque d'intérêt a été lancé pour trouver des partenaires solides servant de bases au projet. Trois candidats sérieux ont répondu.


    Divers.
    Une porte a été percée à la place d'une fenêtre au rez-de-chaussée du 11 rue de Suez, un immeuble géré par la SIEMP. Outre l'étrangeté architecturale, il est probable qu'un local avec une porte ouvrant sur la rue est destiné au commerce. Mme Gabelotaud affirme qu'elle n'a connaissance d'aucun commerce dans cet immeuble. Châteaubouge a donc adressé un mail à la directrice de la SIEMP pour avoir des éclaircissements. Nous attendons sa réponse.


    Le magasin Pomi, logé dans le parc social empiète sur le trottoir. Il prétend qu'il permet d'éloigner les vendeurs à la sauvette... D'autre part, ce magasin est censé broyer les carton des vendeurs à la sauvette lors des descentes de police. Il faudrait vérifier qu'il le fait bien.


    Conclusion.
    Il y a une volonté de la Mairie de ramener une mixité commerciale dans le quartier. Le travail en cours sur le parc social en est la preuve. Malheureusement, il reste un gros travail à effectuer sur le parc privé.

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 23:53